Même Le Havre aurait pu être génial.
Je n’aurais jamais quitté Le Havre si la nature avait gardé tous ces droits dans la région. Imaginez, la baie de Seine serait alors peuplée de baleines franches, de marsouins, de dauphins, de rorquals peut-être.
J’aurais alors investi dans un petit bateau en bois pour aller voir ces superbes animaux. Peut-être aurais-je plongé pour nager avec eux. Peut-être même m’auraient-ils aidé à pêcher les quelques poissons nécessaires à ma survie.
Sur la côte, j’aurais pu admirer des phoques, des pygargues. Le mieux aurait été bien sûr l’estuaire, plein de vie, d’oiseaux, d’animaux (grues, martin pêcheur, canards, rapaces, loutres…). A l’intérieur des terres, des forêts, peuplés de loups, de cerfs, de castors, de sangliers mais aussi d’élans (surtout au niveau des marais), voire de bisons, d’ours.
Alors qu’en fait, dans la vraie vie, il n’y a plus que les porte conteneurs, la pollution, les bagnoles, les immeubles gris et tristes, les gens taciturnes, les champs monotones saturés d’engrais et de pesticides… Où est passée la liberté ? Les gens partagent leur existence entre une vie professionnelle frustrante dans la journée, une télévision débilitante le soir et un hypermarché surchargé le week-end. Ils rêvent de vacances dans un pays tranquille et sauvage, dont ils ne pourront profiter que 2 à 3 semaines par an, dans le meilleur des cas (et encore).
Une vie heureuse et confortable est, à mon avis, compatible avec le respect de la nature et des animaux. L’homme n’avait pas besoin de saccager
Puis la science est arrivé, des prodiges plein les poches. Les hommes ont voulu conquérir, gagner de l’argent, se multiplier plus que de raison. Le résultat est-il une réussite ? Permettez moi d’en douter.
Une économie de subsistance, respectueuse de l’environnement, voilà le vrai bonheur.
PS : Quelques 200 000 rorquals bleus peuplaient autrefois les océans du monde, alors qu’aujourd’hui, ils sont au bord de la disparition. Quelle tristesse. Quel intérêt a l’homme de saccager