Précisions.
Je voudrais préciser certaines choses qui, me semble-t-il, n’ont pas été perçu très clairement.
Première étape.
Je me place du point de vue valable pour tout le monde. Ce point de vue est unique : il se définit comme étant le point de vue valable pour tout le monde.
En fait, c’est le seul point de vue véritablement objectif, puisqu’il ne prend en compte aucune subjectivité. Le mot « subjectif » est donc à proscrire dans le raisonnement que je tente de vous exposer.
Donc, Miky, je ne parle ici que d’UN ET UN SEUL point de vue : ce n’est plus la peine de parler du point de vue d’un tel ou du point de vue d’un autre.
Tous les autres points de vue sont soit fictionnels soit particuliers.
Deuxième étape.
Par souci de rationalisation, j’ai numéroté les individus. Si bien qu’on peut les distinguer même si on fait l’hypothèse qu’ils sont tous des clones. Cette numérotation permettant de rendre compte rationnellement de ce que vous avez appelé fort justement la localisation spatiale.
Toute l’humanité est l’ensemble I des individus In, la limite de n étant N (N valant plusieurs milliards).
Troisième étape.
De ce point de vue (attention, uniquement de ce point de vue qui, je le rappelle est seul valable) il existe un et un seul p, p<N quelconque, tel que Ip soit concerné par la certitude d’exister, la certitude d’avoir mal…
C’est peut-être ici le point bloquant. Pourtant cela me paraît logique. Pour nier cette 3ième phrase, il faut se placer d’un AUTRE point de vue que celui que j’ai proposé (et donc d’un point de vue qui n’est pas universel).
En fait, je pense que c’est là que l’incompréhension s’installe. Mais si vous acceptez la première étape, il faut faire l’effort de respecter l’hypothèse (vraie) prise au début du raisonnement.
Quatrième étape.
Est-ce dans les compétences de Ip de « produire » cette certitude d’exister, cette conscience directe des choses ?
Non, car sinon cela voudrait fatalement dire que quelque soit p « Ip frappé » implique l’existence de la certitude d’avoir mal (par exemple)... ce qui est faux, mais seulement du point de vue, encore une fois, de l’étape 1.
Je ne pense pas tourner en rond, parce que maintenant j’ai intégré vos remarques en :
- ne me plaçant que d’un point de vue
- en intégrant la localisation spatiale
Il n’y a pas à évoquer le point de vue subjectif, ou le point de vue d’un tel ou d’un tel.